Le Ministère de l'Education préconise une pratique quotidienne de la dictée à l'école primaire afin d'instaurer des bases solides en orthographe dès le plus jeune âge. Le journal de 13h de TF1 s'est rendu à l'école St Joseph, à Sion-les-Mines, pour illustrer l'application concrète de cette directive.
La dictée à l'école St Joseph à Sion-les-Mines, Loire-Atlantique
Dans la classe de David Charpentier, Chef d'établissement et enseignant en CM1-CM2, la dictée fait partie du quotidien. Elle prend des formes variées et s'intègre à toutes les matières. Les élèves pratiquent la dictée sans forcément sans apercevoir, notamment à travers l'écriture des consignes. L'objectif principal est de dédramatiser le rapport à l'orthographe, source de stress et d'angoisse pour bon nombre d'écoliers.
Renforcer la confiance des élèves par rapport à l'écrit passe aussi par un changement de vocabulaire. Désormais, on ne parle plus de "fautes" mais d'"erreur". La faute appelle une punition alors que l'erreur appelle une correction. L'élève est actif et se corrige lui-même. Il est fondamental d'évacuer la peur d'écrire car l'orthographe n'est qu'un outil au service de l'écriture.
L'ensemble des règles orthographiques nécessite un apprentissage dans la durée. Chaque élève n'apprend pas à la même vitesse, par conséquent, la dictée se doit d'être au centre des préoccupations au collège. Elle ne doit pas être vécue dans la contrainte mais, au contraire, appréhendée comme un exercice ludique, et même, pourquoi pas, un prétexte pour s'amuser avec la langue française.